Si on connaît très peu l’histoire de la première montre mécanique, on en sait davantage sur la première montre à quartz. Elle fêtait d’ailleurs ses 50 ans en 2017 et elle est suisse ! En effet, si les Japonais de chez Seiko sont les premiers à avoir commercialisé une montre à quartz, c’est bien le Centre Electronique Horloger, basé en Suisse qui avait mis au point le tout premier modèle en 1967, suivi de très prés par nos amis nippons qui ont ensuite très largement perfectionné la trouvaille.
Ce fut une révolution à l’époque, et l’horlogerie de luxe en a énormément souffert. Aujourd’hui les montres à quartz sont présentent partout, à aiguilles ou bien à affichage digital, comme chez Casio notamment. Comment fonctionne la montre à quartz ? Qu’elles sont ses forces et ses faiblesses ? On vous dit tout !
Le fonctionnement de la montre à quartz
Le quartz est une roche, un minéral. Il est évidemment très difficile pour le profane d’imaginer simplement l’idée qu’un tel matériau puisse être le point central d’une montre. C’est pourtant le cas.
Le quartz n’est pas une pierre comme les autres. Elle présente l’avantage d’osciller à une fréquence stable lorsqu’on la stimule à l’aide d’une source électrique. Ce sont les frères Pierre et Jacques Curie qui découvre cet effet « piézoélectrique » du quartz en 1880 et prés de 50 ans plus tard, des inventeurs horlogers comprendront que le quartz peut être très utile dans la constitution d’horloge.
La piézoélectricité est la capacité de polarisation d’un corps sous une contrainte mécanique, et de déformation à la suite d’une charge électrique. Le quartz devient ainsi l’une matière incroyable pour les horlogers qui sont depuis toujours à la recherche d’une oscillation aussi précise que possible.
À l’aide d’une pile, on créait des vibrations à la surface du quartz, et un moteur synchrone va par la suite produire le mouvement des aiguilles. La très fine lamelle de quartz à l’intérieur de la tocante vibre à une fréquence de 32 000 oscillations par seconde. Elle est extrêmement régulière, ce qui permet aux montres à quartz de très peu se dérégler, en moyenne d’une seule seconde tous les 6 ans.
Son unique faiblesse est finalement le fait qu’il faille changer la pile au bout de quelque temps. On trouve cependant des modèles qui se rechargent automatiquement avec les mouvements du poignet, comme les montres mécaniques automatiques, on parle alors d’autoquartz. Il existe aussi des tocantes à quartz qui se rechargent à l’aide de capteurs solaires.
une montre auto quartz a besoin d’une source électrique; il y a peut-être une mini batterie qui se recharge av les mouvements du poignet ?